Que m’emporte
La mer
La pleine forêt
Le paysage est pour l’homme dans sa barque
Pour le piéton le chemin creux
Je ne reviendrai jamais
Toi qui sais la vague
Toi qui ouvres ta fenêtre lorsqu’au loin s’entend le vent
Tu le comprends
Nous n’aurons jamais le regard assez lointain
Jamais assez de parole
Peut-être cette goutte au creux d’une fougère
A l’instant de rejoindre le ruisseau devient-elle
Enfin
L’océan
Je n’en dirai plus rien
Demande-t-on à l’arbre où plongent ses racines ?
© jpr 20 octobre 2012