9 juillet 2012
Eté pourri
Je me souviens des étés pourris
Avec plage obligatoire
Maintenant qu'il pleut sans cesse
Je suis devant un verre de blanc
Dans un café d'avant la crise
Ici nous sommes les fantômes du miroir
Le vrai monde est affiché sur les murs
Il nous admet, il partage
J'entends le rire de l'actrice
Les hommes la regardent sans oser
Le patron remonte de la cave
Avec toujours des histoires neuves
Et ressert une tournée
L'été pourri par l'odeur des crèmes solaires
S'oublie peu à peu
La cigarette, la bière fraîche
Le temps qui reste, la chaleur d'être
Composent le parfum
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