Espoirs en neige
Aux premiers froids du Saguenay
Ne tardez plus vous que l’automne inquiète
Rentrez le bois dans le bûcher
J’ai regardé la branche dès le matin
La feuille vers six heures fut emportée
Elle a touché dans son voyage
L’épaule du solitaire
Le regard à la fenêtre
Un jeune homme sans logis
La route qui nous sépare
J’espère et je redoute l’embâcle
Toutes choses sont belles
Comme un poème vieillot, un tableau de Brueghel
Toutes choses inutiles
Sans une promenade
Au bras du solitaire
La porte ouverte au sans-logis
Toutes choses sont mortes
Mais les espoirs courent en ruisseau
Dessous la neige
© jpr 13 octobre 2012