Horlogerie
Je ne ramasse plus les pommes tombées
Les aiguilles, la petite et la grande
Se tortillent à l’intérieur
Vos montagnes elles aussi sont touchées
On en voit le ressort sous les feuilles
Un a un les arbres poussent le cri des brûlés
J’ai cassé ma montre entre deux pierres
En vain
Les complications
La couronne et le cadran s’assemblent
Toujours
J’ai, près du cœur et sous le regard
Le mouvement
Rien n’échappe à l’échappement
Ce n’est pas que je craigne le temps
C’est qu’il est si complexe et simple
Pourtant
De vous écrire un poème d’amour
Et que je n’y parviendrai jamais
A temps
© jpr 28 septembre 2012