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Poésie par la fenêtre
2 octobre 2013

Voyageur sans sommeil

Banlieusards en silence qu’emporte la banlieue
A sept heures de la nuit
Le matin et la chance s’éloignent, chaque lundi
Oh, deux bavards fricatifs, oh, deux bouches sibilantes
Taisez vos médisances, cessez de ressasser
Laissez la banlieue filer son rêve
Même l’aveugle regarde devant lui, n’est-ce-pas ?
Pardonnez à ceux qui vous ont offensés,
que je voyage en paix de vous voir apaisés
Cœur, âme et claque-merde

 

 

© jpr 02 octobre 2013

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