17 juin 2013
Sōlus
La solitude, c’est saluer son reflet s’il vous répond d’une autre langue
Robinson fabrique Robinson
- Pardon si vous-vous reconnaissez, dirait-il au miroir, c’est assez calme ici pour qu’on s’entende.
Mais le miroir éclaire une rue vide
Tous chagrins d’amour, fâcheries
Toutes dépressions, paresses
Querelles, deuils, chamailles, oublis
Amis et grands oiseaux perdus, sans vous, il reste tant de jours
Pour être enfin seul, il faut que je m’invente.
© jpr 17 juin 2013
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