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Poésie par la fenêtre
16 août 2012

Eternelles

Finalement je voudrais mon nom
Plaque de cuivre sur un vieux banc
Un de ces bancs  face à la mer
en Angleterre
Tu y viendrais oh ma compagne
me lire un peu  de tes poèmes
Je t’attendrai j’ai tout le temps l’éternité

L’éternité un jour sans vent
Comme l’oiseau vole
Et qui s’étonne car la falaise n’a pas bougé

Finalement, je voudrais mon nom
Bouquet de fleurs près d’un rocher
Les pieds dans l’eau à la rivière
Entre les pierres
Tu y viendrais oh ma soudaine
Me lire encore  quelques vers libres
Je t’attendrai j’ai tout mon temps l’éternité

L’éternité jour de tonnerre
Comme l’oeil s’inquiète
Et qui s’étonne le ciel est bleu sans un éclair

Finalement, je voudrais mon nom
La bouche sèche dans la poussière
Sous les gravats et sous la peine
Dans le désert
Tu y viendrais ma souveraine
Me dire enfin les hommes s’aiment
Je t’attendrai j’ai tout le temps l’éternité

L’éternité, un jour de guerre
Comme l’enfant tombe
Et qui s’étonne de voir son ombre retomber.

 

© JPR 17 août 2012

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Commentaires
E
Quand on aime, on croit toujours que l'on a l'éternité. <br /> <br /> <br /> <br /> L'éternité est seulement là pour garder l'empreinte des noms et des sentiments, sur les choses essentielles sur lesquelles on les a gravées...<br /> <br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> <br /> Emma
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