12 novembre 2011
Vase canope
J’ai réservé mon vase canope
Chez un marchand égyptien
Mon cœur s’y sèche entouré
Par
Le monde à pas de fou
Enroulé dans la poussière
De l’herbe des steppes
L’odeur âpre des sables
Parcourus par les chevaux
La poudre de terre foulée
De millions de pas en exil
De l’argile craquelée tirée
Du lac d’où l’eau s’en fut
J’ai réservé mon vase canope
Chez un marchand, à crédit
J’attends d’avoir payé
Pour reprendre ce cœur
C’est un instant redouté
Quand il faudra sentir
Autour de nous le monde
Sa soif, ses peurs
L’enfant perdu au regard
Tourné déjà vers l’intérieur.
© JPR 2007 MLJ
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