Je veux oublier
Malgré la vie nécessité
Qui de surcroit s’aveugle
Tu voulais voir
La nuit vient plus vite
Des ronces cernent tes yeux
Désormais, il faut oublier
Pense à Bologne, ces sombres murs
Nomme les décor
Ecoute les chants sans t’en effrayer
Oublie-les
Nomme-les, Berceuse de Järnefelt
Sans voir, sans savoir
Les murs entendent et te soutiennent
Alors la vie est une place vide ?
Tourne-toi vers l’odeur de pierre mouillée
Caresse sur la pierre le parfum du houblon
Tourne-toi vers le parfum, la framboise chaude
Entends sur le pavé l’aiguille, la passante
L’ombre cachait ses visages
Marche auprès d’elle
Au pas égal du temps.
© JPR 30 juillet 2012